clémentine corbihan - humains, urbains

«humains, urbains» est une esquisse d’architecture narrative et dessinée. Au travers de ce récit de projet, nous souhaitons apporter notre vision d’une architecture unifiée, appropriable et créant du lien social. Le site étant particulièrement tramé, nous avons réalisé un projet qui dialogue avec ce dernier. Les bâtiments imposants qui constituent le site nous ont inspirés un jeu de pleins et de vides, de socles et de structures aériennes.

La superstructure est un élément architecturale au dessin affirmé. Sa structure lui permet de filtrer les lumières par effet de superposition. Des toiles, panneaux translucides et autres éléments seront ajoutés pour affirmer des espaces plus clos. Cet élément direct et systématique contribue à générer une cohésion au croisement des seuils et des flux induits par le quartier. Le site étant en pente, les espaces générés sont plus ou moins hauts et offrent des capacités d’accueil nuancées. Un jardin botanique pourrait être le voisin du seuil de la faculté de droit, son parfum et l’apaisement induit par le végétal participeront à la bienséance de ce lieu commun. Une passerelle appuie la longitudinale du site et nous transporte vers une halle publique aux usages multiples. Cet élément urbain abrite les contraintes techniques des transports en commun et nous ouvre vers un espace d’habitat, de culture et de solidarité. Ce lieu fait pignon au sud de l’édifice abritant les archives départementales.

maquette de rendu, humains urbains, jardin récupérateur d'eau marquant le seuil de l'entrée de la FAC

maquette de rendu, humains urbains, partie Ouest de la canopée (jardin récupérateur d'eau et seuil de la FAC)

Le but premier était de venir questionner la problématique du vivre ensemble en ville à l’heure de la distanciation. Un contexte marqué par des crises, ainsi que par l’incertitude de nos libertés à se déplacer, à se rassembler, à faire société. Il nous ai proposé d’explorer la ville de Rennes, afin d’identifier ainsi que de révéler des opportunités spatiales, permettant un futur dialogue entre usagers et les espaces publics. C’est ainsi que nous choisissons de traiter les seuils associés au futur arrêt de métro Jules Ferry.

maquette concept, premières intentions sur site

plan masse, vue de l'ensemble des projets, métropole rennaise

croquis axonométrique, intentions programmatiques après études, rue Jean Macé à Rennes

et si on rêvait un peu...la projection

Sortie de métro (permanent)

"Le nom de notre arrêt retenti. Après un long chemin sous terre, nous sortons enfin, un amphithéâtre nous surplombe. Les gens sont assis, debout, allongés, telle une ruche en ébullition, les gens s’activent avant la projection du film."

Place haute (jour)

"Lorsque le soleil brille, nous nous retrouvons souvent à plusieurs sur ces grandes marches flottantes. La hauteur est agréable et permet de nous déconnecter durant quelques instants de nos occupations quotidiennes. Les quelques arbres qui s’élèvent à travers la place nous protègent du soleil."

La projection (nuit)

"Nous sommes assis sur ces marches, nous attendons que la nuit tombe. haut perchés, nous pouvons aisément observer les allées et venues des usagers du métro. L’amphithéâtre est complet, le film peut commencer. Les quelques arbres qui s’élèvent à travers la place sont illuminés par les projecteur. Cette atmosphère scénique nous fait voyager durant quelques heures."

collage surréaliste des premières intentions (sortie du métro)

et si on rêvait un peu...le parcours

"Nous empruntons quelques marches afin d’atteindre la passerelle. La hauteur immédiate nous offre une perspective sur le creux de la rue, nous observons alors pendant quelques instants les voitures défiler, les gens marcher et parfois courir, les vélos fuyants, traversant rapidement la route pour parvenir à l’autre bord."

"Nous avançons sur ce pont, nous tombons ensuite sur un petit marché nomade, cette prise de hauteur nous procure un sentiment de sécurité et de flottement, nous observons la ville de haut, tout en profitant de la respiration de ce belvédère."

"Nous continuons notre parcours, nous passons non loin d’un espace fermé semblant accueillir des étudiants et des travailleurs, ce dernier semble éphémère. En effet, les temporalités semblent se mêler à l’occupation de cette place. Les espaces changent et se renouvellent. En sommes, chaque balade est une nouvelle découverte de la ville."

collage surréaliste des premières intentions (parcours urbain)

mise en tension entre le rêve et la réalité

Les intentions, les envies sont là, l’exploration des possibles sous forme de plans, de collages ou de maquettes nous donne ainsi une ligne de conduite à suivre, un protocole à mesures variables en quelque sorte. Quant est-il de la réalité des choses ? A cette étape de réflexion du projet, une tension se manifeste entre le processus d’assemblage des intentions et la conception spatiale. La notion d’échelle, éminemment importante nous pose question, est-ce trop grand, trop petit, l’échelle entre t-elle en résonance avec l’architecture présente ? Comment créer un canal de communication ?

plan global du projet, humains urbains, auberge/co-working / halle / jardins récupérateur d'eau / passerelle (sur l'ensemble du parcours)

coupe globale, humains urbains, auberge / co-working / halle / jardin récupérateur d'eau / passerelle (sur l'ensemble du parcours)

plan rapproché, humains urbain, sortie de métro au RDC de l'auberge/co-working / espaces extérieurs en sortie de métro / atelier de réparation de vélos au RDC de la halle / passerelle (sur l'ensemble du parcours)

plan rapproché, humains urbains, parcours urbain sous la canopée / rangements vélos sous une partie de la canopée / jardin récupérateur d'eau marquant le seuil de l'entrée de la FAC de droit / passerelle (sur l'ensemble du parcours)

l'auberge/co-working

Plan, Auberge/co-working

Coupe, Auberge/co-working

Axonométrie, Auberge/co-working

Détail, Auberge/co-working

halle de marché et atelier de réparation de vélo

Plan, Halle

Coupe, Halle

Axonométrie, Halle

Détail, Halle

jardin récupérateur d'eau marquant le seuil de l'entrée de la FAC de droit